Yeshua, peu de temps avant l'Entrée à Jérusalem
Pour ce texte, Sananda m’emmena avec lui, à Béthléem, me souvenir. Il souhaite qu’il soit retranscrit ici. En lisant ces lignes, beaucoup d’entre vous, vous rendrez compte, ou aurez l’impression d’y être, d’y avoir été, et cela sera juste. Il est fait pour que vous aussi, vous vous souveniez.
Nous nous retrouvons donc avec lui, sur une petite montagne, où une foule de disciples étaient venu l’écouter…
Gloire à Yeshoua Sananda Altima, et merci…
Virginie
“Bonsoir à tous et merci de venir écouter mon enseignement que je donne ici ce soir sur le mont Gabriel à Béthleem.
C’est ici ce soir que je vous retrouve mes chers disciples pour un moment important. Car je m’en vais dans peu de temps. Mais avant de retourner dans le royaume de mon Père je me dois de vous dire ceci :
Moi qui suis son fils et par lui je suis venu m’entretenir avec vous sur cette Terre. Terre, qui deviendra sainte parmi les saintes car elle portera les fruits de mon passage sur plusieurs centaines de décennies après moi. On y viendra de toutes parts, chanter mon nom, et entendre les prières. On se souviendra de moi car vous tous ici, à genoux devant moi, aurez prêcher mon nom à travers des pays que vous ne connaissez pas, dont nous ne connaissons pas encore les noms, mais ils existent au-delà de la mer, par le nord, et par l’est.
D’autres encore iront à pieds chanter mes louanges.
Beaucoup d’entre vous mourront en martyre, comme je vais mourrir moi-même, attaché et bafoué. Mais ne craigniez rien mes frères car Dieu vous regarde, et vous regardera. Vous serez guidé au-delà de la guidance physique. Vous entendrez mon nom et ma voix, aussi celle des anges de mon Père. Et vous n’aurez pas peur!”
“Alors Jean dit :
“Ô mon Maître et Seigneur, toi que j’aime et respecte tant, je te comprends dans tes paroles seigneur et les respecte, mais, beaucoup d’entre nous ont peur à t’entendre dire cela, car nous ne voulons pas que tu meures, comme nous ne voulons pas souffrir, même si nous sommes prêt à mourir pour toi.”
Yeshoua répondit :
“Toi mon frère, mon ami. Toi qui me guide aussi dans ta sagesse, je t’entends et te comprends. Ne crois pas que je mourais, car je ne mourais point. Je m’en serai allé rejoindre mon Père avant mon dernier souffle. C’est ainsi que je pourrai revenir complètement avec vous, car je reviendrai. Et vous enseignerai à nouveau.
Pour votre sort, en vérité je te le dis, oui certains d’entre vous mourront de la même façon qu’ils me feront mourrir, renié. Mais auparavant vous aurez réussi ce pour quoi vous me servez et servez mon Père, vous aurez donner la Parole d’Amour et l’aurez étendu au-delà des déserts. Partout vos noms et le mien seront inscrits sur les tablettes d’argiles, papyrus, et autres gravures. On relatera mon passage, car en vérité ce sera le vôtre. Au-delà des montagnes, dans toutes les directions, au-delà des mers, les peuples sauront que je suis venu, que je les ai délivré, et que je reviendrai à nouveau les sauver. Ils sauront qui m’a envoyé jusqu’à eux. Ils sauront que vous êtes mes disciples, frères et soeurs de mon coeur. Ils retiendront vos noms et vos vies, et raconteront à leur tour, de descendance en descendance.”
Ainsi Yeshoua se tue quelques instants, et l’air ronflait autour de lui, comme pour signaler la présence des anges que peu d’entre nous voyaient réellement.
Il se tenait droit, fort dans ses jambes, et pourtant légèrement courbé par les épaules, l’index de sa main droite tendu vers le ciel pour le prendre à témoin. Son regard cherchait le sol. Il écoutait le vent, et les anges autour de lui, ressentait chaque mouvements de chaque personnes présentes, entendait chaque pensée, chaque silence.
Marie sa mère s’avança vers lui et se mit à genoux :
“Mon fils, tu es mon Seigneur, et tu parles juste. Je sais au fond de mon coeur que ce que tu dis est vrai. Car j’ai foi en toi et en ton royaume. Je suis ta plus fidèle servante et ton obligée. Je vois mon fils des nuées d’hommes, de femmes et d’enfants en exil. Je les vois et je les entends et j’ai mal. Je les vois et ils crient ton nom, il te pleurent comme je sais que je te pleurerai. Ô toi mon fils, notre Seigneur, emporte moi avec toi pour que je ne souffre point de ton départ…” .
“Mère, ô toi que je ferai Reine, toi qui m’as permis de rejoindre ce monde, toi que j’aime infiniment. Je comprends ta douleur de mère mais je ne peux céder à ta requête. Car tu me seras bien plus utile ici, à faire ce que tu dois, et je ne peux prendre ta vie pour cette raison. De plus, tu as à vivre ton départ de cette vie d’une bien meilleur façon, qui te permettra justement de devenir Reine. Alors mère, détache toi de moi dès maintenant, comprend que je ne suis pas ton fils, que je suis bien autre chose ; comprends que tu es toi aussi au service de mon Père et que tu es heureuse car tu connaîtras la vie éternelle au royaume de mon Père. Ainsi nous serons côte à côte, oeuvrant ensemble, comme ici.”
Myriam de Magdala, Marie-Madeleine, son épouse s’avança et se jetta à ses pieds :
“Rabbi, mon époux, mon Seigneur, ordonne moi et je ferai.”
“Moi aussi!”, “Moi aussi!”, s’exclamèrent dans la foule certains disciples se mettant à genoux en signe de respect sacré.
Yeshoua à ce moment là compris que les choses allaient s’accélérer. Les évènements étaient placés tout comme son Père lui l’avait dit. Il prit un air grave, baissa la main, le menton. Le regard au sol devant lui, son regard bien au-delà comme s'il ne voyait rien, et dit :
“En vérité, alors, les premières trahisons à mon égard fait par vous, arriveront dès demain”.
Il l’eut dit dans un souffle, et seul ceux qui étaient à ses pieds l’entendirent prononcer ses mots. Marie, Marie-Madeleine, et Jean se regardèrent inquiets.
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